Publié le 2018-09-28 12:31:00
Grâce à son moteur d’appoint, le vélo à assistance électrique (VAE) est en passe de devenir un véritable moyen de locomotion utilisable quotidiennement par tous les urbains. Petite présentation de ces bicyclettes d’un nouveau genre que de plus en plus de gens adoptent pour aller travailler ou pour se balader en ville comme à la campagne.
Un VAE ?
Un vélo à assistance électrique n’est par un vélomoteur. Il faut pédaler pour le faire avancer et que l’assistance se mette en marche.
Comme son nom l’indique, le vélo à assistance électrique (VAE) est un vélo. Autrement dit, il est nécessaire de pédaler pour le faire avancer. En revanche, contrairement à une bicyclette traditionnelle, il dispose d’un moteur d’appoint qui permet de ne jamais forcer. La puissance dudit moteur étant, en France, plafonnée à 250 watts. Concrètement, c’est comme si vous partagiez un tandem avec un coureur apte à s’engager dans le Tour de France. En fonction des modèles, le poids de ces vélos oscille entre 15 et 30 kg. Quant à la vitesse maximale au-delà de laquelle se coupe l’assistance, elle est de 25 km/h. Enfin, la batterie, rechargeable en quelques heures, permet de parcourir entre 50 et 120 km.
Au-delà des 250 watts
En principe, les VAE appartiennent à la catégorie « juridique » des cycles et non des vélomoteurs. Contrairement à ces derniers, il n’est pas nécessaire de les immatriculer, d’être titulaire d’un permis, d’une assurance, ou de porter un casque de moto pour les conduire (même si cela est recommandé). Mais attention, cette notion de cycle est très précise et ne s’applique qu’aux VAE dont la puissance ne dépasse pas 250 watts et dont le moteur se coupe dès qu’ils dépassent 25 km/h. S’il excède ces performances, le VAE devient juridiquement un bon vieux cyclomoteur…
À savoir : les entreprises peuvent attribuer une « indemnité kilométrique vélo » à leurs salariés effectuant leurs trajets domicile-lieu de travail à vélo ou à VAE. Cette indemnité est de 0,25 € par kilomètre. Elle est exonérée de cotisations sociales dans la limite de 200 € par an et par salarié.
Différents modèles
Il existe de très nombreux modèles de VAE : urbain, VTT, triporteurs…
Il existe de très nombreux fabricants de VAE, en France comme à l’étranger, parmi lesquels on peut citer Moustache, Néomouv, Bergamont ou encore Amsterdam Air. À l’instar du marché traditionnel, il est possible de trouver des vélos urbains, des vélos de route et même des VTT. Les VAE urbains sont aujourd’hui les plus prisés. On y trouve d’élégantes bicyclettes équipées d’un porte-bagages supportant des sacoches et d’un panier à l’avant, mais aussi des vélos offrant moins d’équipements, mais arborant un look plus sportif.
Plusieurs fabricants proposent également des VAE pliables. Ce qui permet de les loger facilement dans le coffre d’un véhicule ou de les abriter dans un appartement ou même dans son bureau. Ce dernier point n’est pas à négliger, car ces vélos, compte tenu de leur valeur, constituent des cibles de choix pour les voleurs. Il est d’ailleurs conseillé de les assurer. Enfin, sont également proposés des vélos cargo à assistance électrique. Dotés de deux ou trois roues (triporteur), ils permettent aux particuliers de transporter leurs enfants ou de faire leurs courses sans devoir emprunter leur voiture. Ils offrent également la possibilité aux entreprises de les utiliser pour livrer leurs clients en milieu urbain.
Quel prix ?
Côté portefeuille, il faut compter entre 500 € et 9 000 € pour s’offrir un VAE et de 200 € à 1 000 € pour changer une batterie (dont la durée de vie moyenne est de 5 ans à raison d’une recharge tous les 2 jours).
Article écrit par Frédéric Dempuré et publié le 2018-09-28 12:31:00 – © Les Echos Publishing – 2018